LE PSALTERION A ARCHET
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Famille : cordes
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Sous-famille : cordes frottées
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Historique : Au Moyen-Age, le decacordum, instrument triangulaire à cordes pincées (de type « cithare ») donnera naissance vers le XIIème siècle au psaltérion qui, en forme de trapèze, se jouait avec un plectre (ancêtre du médiator des guitaristes). Ce n'est qu'à la Renaissance que verra le jour le psaltérion à archet, qui reprend la forme triangulaire du decacordum.
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Technique : La forme de l'instrument rend chaque corde accessible à l'archet de par le fait que l'extrémité de chacune est décalée par rapport à celles qui l'encadrent. On joue donc la corde près de son point d'attache, en la frottant à l'aide de l'archet. Chaque corde ne peut émettre qu'une seule note, et sa vibration se prolonge pendant que les autres cordes sont jouées (impression de résonnance). Les notes se répartissent ainsi: notes naturelles (do, ré, mi, fa, sol, la, si, telles les touches blanches du piano) à droite, et notes altérées (do#, mib, etc.: touches noires du piano) à gauche.
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Notre instrument : un psaltérion alto oeuvre du luthier Christophe Toussaint, couvrant 3 octaves.